Malgré quelques difficultés de lancement...
Ça y est, j'ai trouvé où la suite de mon blog va habiter !
C'est là :
http://plok.ploque.net
Je vous enjoins à me suivre si vous attendiez encore quelque chose de moi. ;)
Vous pouvez jouer à deviner ce que c'était avant que je m'amuse avec sous photoshop.
Indice : les couleurs sont vraies.
Dans la mesure où je n'ai pas emmené mon scanner dans ma contrée reculée, il faudrait que je plok uniquement à la tablette graphique... Or souci : mes dessins à la tablette graphique sont toujours relativement cheum (je dirais même proportionnellement cheum. Toujours un truc mal placé, ou trop court...) Du coup, j'ai essayé de me forcer à respecter les proportions verticales du corps humain lors d'un petit exercice intéressant. Ça a donné ça (j'ai ajouté des maillots de bain, les nénés n'étaient pas le sujet de l'exercice :p) :
Moralité, c'est pas trop ça hein. Y'a du boulot... Faut que je fasse grossir mes personnages. Hop ! Régime frites-huile-beurre-fromage. Tous les jours.
Ceci explique en partie mon silence des dernières semaines : à chaque fois que je dessine un truc, je trouve ça moche et je termine pas.
Donc au programme des prochains jours peut-être : exercices de dessin à la tablette... Faut que je chope un coup de stylet digne de mon coup de crayon.
Et ce, pour des raisons fortement corrélées à ma volonté.
Cette note a été publiée avec le concours de l'Association Internetionale des bloggeurs en 5 minutes.
Le smiley pouip-pouip, fait avec mes petits doigts.
J'ai la chance de devoir traverser le jardin du Luxembourg tous les matins pour aller bosser (dans mon boulot de stage, qu'il est pas très facile, mais qu'il me plaît beaucoup).
Or dans le jardin du Luxembourg, il y a un grand plan d'eau avec de l'eau dedans, ainsi que des canards. Les canards, c'est un peu comme les moineaux : c'est chouette. C'est plein de belles courbes, ça fait des bruits rigolos, ça barbote, c'est étanche et ça fait des bébés choupi.
Donc une personne normale, quand elle regarde le plan d'eau du Luxembourg, elle voit ça :
(bon ok, la photo n'a pas été prise au jardin du Luxembourg mais j'avais pas mon appareil ce matin.)
Il se trouve cependant que cette année, j'ai assisté à un cours de mécanique des fluides compressibles. Qui m'a plu. (alors que j'avais depuis longtemps déjà relégué la mécaflu au rang des discipline squi ne devraient pas exister).
De fait, je ne suis plus exactement une personne normale.
En effet, lorsque j'ai remarqué les sillons que laissaient les canards dans l'eau, j'ai plutôt vu ça :
Bang.
Quel rapport entre un avion passant le mur du son et un canard, me direz-vous ? C'est simple. Imaginez un canard qui avance, que vous regardez d'en haut.
Vous voyez le V inversé ? Le canard va plus vite que les perturbations – les vaguelettes – qu'il crée dans l'eau. À un raisonnement un peu balèze sur les milieux dispersifs – que je vous épargnerai – près, il se passe la même chose autour d'un avion qui va plus vite que le son. Sauf que, comme les avions ont été beaucoup plus étudiés que les canards – du moins par les physiciens et autres zingénieurs –, le V inversé a un nom, tout comme l'angle qu'il fait avec la direction de vol de l'avion. On appelle ça respectivement l'onde et l'angle de Mach.
Vous avez déjà entendu parler de Mach (à prononcer Mak, comme les jolis zordis) ? Pas étonnant. Quand on parle de Mach 2 on parle d'une vitesse deux fois supérieure à celle du son. Eh oui, ça va vite, ces petites machines.
Bon et c'est quoi ce mur du son dont on parle partout ? Pour être honnête, il n'existe pas... À moins de considérer le petit bourrelet devant le canard comme un « mur », c'est vous qui voyez.
Le BANG qu'on entend quand un avion supersonique passe dans le coin, ce n'est pas le bruit du nez de l'engin se cognant douloureusement contre un hypothétique mur de son. Non, non, ce ne sont que les ondes de Mach. Si, si. Regardez. Prenons un avion supersonique (c'est-à-dire se promenant avec ses ondes de Mach) :
Faisons voler ce même avion au-dessus d'un pré paisible où traîne un innocent cobaye répondant au doux prénom de Charles-Antoine.
À ce moment-là, Charles-Antoine voit que l'avion va vite, mais n'a pas encore entendu le bang, alors même que l'infernal engin est déjà au-dessus de sa tête.
Il faut attendre que l'onde de Mach (qui à cette distance, est devenue une perturbation relativement douce – une simple onde acoustique – comparée à ce qui se passe près de l'avion) atteigne le tympan sensible du jeune et vigoureux Charles-Antoine pour qu'il entende quelque chose.
Après, c'est déjà moins intéressant. L'onde et l'avion sont passées, Charles-Antoine n'a plus rien à nous dire. Et la fleur qui est à ses côtés n'a pas de tympan, ni de cordes vocales.
Voilà. Le bang, c'est ça. Il est permanent et se déplace avec l'avion. Si Charles-Antoine courait à la même vitesse que l'avion (c'est son problème après tout) il entendrait un bang permanent s'il le voulait. Il n'y a pas de mur.
Ah, vous allez peut-être me dire « Oui meuh sur la photo que tu nous as montrée au début on voit un mur, drobel ! Tu nous mens ! Péris en enfer, vile affabulatrice ! Tu vois bien que l'avion franchit le mur du son, sous nos yeux, avec prestance et élégance. ».
Ha ! Ce qu'il y a sur la photo, c'est la singularité de Prandtl-Glauert (très drôle à prononcer en roulant les r, je trouve) : sous la violence de l'onde de choc (oui, en vrai l'onde de Mach c'est une onde de choc vachement violente près d'un navion), la vapeur d'eau présente dans l'eau se condense momentanément.
Voilà.
Maintenant, vous ne verrez plus jamais les canards de la même façon.
René, l'homme patate dont vous êtes le héros
Grâce à linotte, mon neurone sans cervelle, je suis partie en week-end sans ma tablette graphique, compromettant gravement la publication de ma prochaine note. Ceci dit, elle est bel et bien commencée. La preuve :
En attendant, c'est l'anniversaire de Tetris qui fête son quart de siècle aujourd'hui. Ce jeu est toujours aimé et présent dans les esprits... J'en veux pour preuve la réaction des gens quand je poste des trucs qui en parlent sur FB.
